Le repos du fakir
de Gilles Paté et Stéphane Argillet, Paris 2003, 6’20
Le Repos du Fakir esquisse une typologie de mobiliers urbains anti-sans-abri à Paris. La gestion technocratique de l’espace public considère les corps comme des objets qui gènent la régulation des flux. Les citoyens sont infantilisés, agressés par ces dispositifs anti-ergonomiques. L’espace est dégradant / dégradé. Aujourd’hui, l’espace public cesse d’être un espace partagé. Il incarne les violences des pouvoirs.